vendredi 24 septembre 2010

L'affaire Calas par Marine et Julie

L'affaire Jean Calas

Jean Calas est né le 19 Mars 1698 à Lacabarède . Il s'est marié à Anne-Rose Cabibel qui elle aussi une protestante. Ils ont eu 4 fils et 2 filles (Marc-Antoine,Pierre,Louis, Donat, Anne, et Anne-Rose).
Marc-Antoine fut baptisé le 7 novembre 1732 puis reçu bachelier en droit.
Le 24 janvier 1761 : Jean calas reçoit une lettre sur laquelle est écrit qu'il ne subvient pas aux besoins de son fils Louis qui ne vit plus sous le toit familial.
Le 14 octobre 1761 : Marc-Antoine Calas est trouvé étranglé au rez de chaussée de la maison.
Le 15 octobre 1761 : Interrogatoire sur écrou de Jean Calas, de son fils Pierre, et de Gaubert Lavaisse, leur invité le soir du drame. Les accusés soutiennent d'abord la thèse du meurtre par un inconnu, puis, sur le conseil de leurs avocats, révèlent avoir trouvé Marc-Antoine pendu. Ils auraient maquillé ce suicide en meurtre et menti aux enquêteurs pour épargner au défunt la honte d'un crime contre soi-même.
18 novembre 1761 : Sentence des Capitouls affirmant la culpabilité des accusés, Jean, Anne-Rose, Pierre Calas, Jeanne Viguière et Lavaisse. Ceux-ci plaident leur innocence et font appel devant le Parlement de Toulouse.9 mars 1762 : Le parlement condamne après hésitation Jean Calas.
10 mars 1762 : Jean Calas meurt roué, place Saint-Georges, en proclamant son innocence.18 mars 1762 : Jugement des co-accusés. Pierre est banni, sa mère, Jeanne Viguière et Lavaisse sont acquittés.

Puis, Voltaire est préoccupé par cette affaire. En effet il a des doutes sur le bon déroulement de cette affaire. Il pense que Calas était innocent, et qu'il n'aurait pas du être roué. Car les indices étaient incohérents. Il pense que ce n'est pas possible qu'un homme de soixante-trois ans eût seul étranglé un jeune et robuste gaillard. Il dit «  Je suis persuadé plus que jamais de l'innocence des Calas et de la cruelle bonne foi du Parlement de Toulouse qui a rendu le jugement le plus inique sur les indices les plus trompeurs « 


Calas torturé place Saint-Georges.




C'est derrière cette porte que fut retrouvé le corps de Marc-Antoine

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