vendredi 15 octobre 2010

La peine de mort au Japon ( par Sayuki, Sakura && Miyuki )

La peine de mort au Japon

La loi sur la peine de mort au Japon est toujours en vigueur de nos jours.
Le Japon fait partie, avec les États-Unis, l’Inde et Taïwan, de ces rares démocraties libérales à appliquer encore aujourd’hui la peine capitale, avec chaque année de nouvelles exécutions. Pourtant, l’écrasante majorité de Japonais favorables à la peine de mort (81% selon un sondage de 2007 réalisé pour le quotidien Asahi) et la confidentialité du débat critique (au détriment du suicide, lui abondamment commenté voire esthétisé) ne doivent pas pour autant naturaliser ce châtiment.

Sur les 37 meurtriers exécutés depuis 2006, 32 ont été condamnés pour le meurtre d'au moins deux personnes et trois des cinq restants avaient déjà été condamnés pour meurtre avant celui qui a entraîné leur condamnation à mort. En effet, lorsque les ministres envisagent des exécutions, ils choisissent les condamnés en fonction de la gravité de leur crime, de plus en plus indépendamment de l'ancienneté de leur condamnation. Le temps s'écoulant entre la finalisation de la sentence et l'exécution est très inégal, allant de deux ans à plus d'une vingtaine d'années selon les cas.

La plupart de ces exécutions ont eu lieu à Osaka et à Tokyo.

En tout le Japon comptait 162 condamnés à mort début 2010, dont plus d'une dizaine impliqués dans les l'attentat au gaz sarin de 1995. Parmi eux 108 ont eu leur sentence confirmée par la cour suprême (dont 6 femmes et 4 étrangers) et 45 ayant passé l'étape de l'appel. Sur les 9 condamnés restants, 7 ont au moins deux meurtres à leur actif. Les deux autres ont été condamnés à mort pour avoir enlevé, violé puis tué Rie Isogai (une jeune femme de 31 ans) durant un cambriolage.

 Tokyo

vendredi 1 octobre 2010

La peine de mort en France et l'histoire de son abolition


La peine de mort en France existait depuis le Moyen-Age et a été abolie en 1981 sous Mitterrand faisant de la France le dernier pays de la communauté Européenne. Pour intégrer l'Europe, les pays doivent abolir la peine de mort. La dernière personne en France a été exécutée en 1977.
Avant 1791, il y avait en France plusieurs modalités d'application de la peine capitale. Les femmes enceintes, les fous, les enfants de moins de 16 ans ne pouvaient être exécutés:
-La décapitation à l'épée ou à la hache (pour les nobles)
-La pendaison (pour les meurtriers)
-Le bûcher (pour les hérétiques et les incendiaires)
-La roue (pour les brigands et les meurtriers condamnés avec circonstances aggravantes)
-L'huile bouillante (pour les faux monnayeurs)
-L'écartèlement (pour les parricides et les régicides)
-La guillotine (pour les civils).

Selon des statistiques, de 1968 à 1978, la peine de mort était requise en moyenne 15 fois par an et prononcée 3 ou 4 fois pour être finalement exécutée une fois tout les 2 ans.
Aujourd'hui, certains partis politiques se déclarent en faveur de la peine de mort, comme le FN, l'UMP et le MPF.
Le 20 décembre 1985, la France ratifie le protocole additionnel 6 à la Convention européenne des droits de l'homme. Elle ne peut plus rétablir la peine de mort sauf en temps de guerre.
Le 1er Août 2007, la France ratifie définitivement le protocole 13, interdisant la peine de mort en toutes circonstances.

AFFAIRE DREYFUS par Marion D. & Kiména B.



Né le 9 octobre 1859 à Mulhouse et meurt le 12 Juillet 1935 à Paris.
Cette photo prise 1an avant sa mort, A. Dreyfus était âgé de 75ans.

Le 15 octobre 1894 le capitaine Dreyfus est arrêté par l'ordre du général Mercier sous fausse accusation telles qu'avoir donner des renseignements militaires confidentiels à l'Allemagne. Il sera inculpé sur simple ressemblance d'écriture sur un bordereau trouver à l'ambassade d'Allemagne à Paris. Son inculpation n'est en faite du qu'a son origine juive. Cette affaire se déroula dans un contexte social particulièrement propice à l'antisémitisme et dans le cadre de l'annexion de l'Alsace et d'une partie de la Lorraine par l'Empire allemand. Elle a bouleversé la société française pendant douze ans, de 1894 à 1906.
La révélation de cette affaire , dans un article de journal produit par Émile Zola, paru en 1898, provoque une succession de crises politiques et sociales unique en France. Cette affaire divise la France en deux, Dreyfusards et Antidreyfusards. Celle si est aussi le symbole moderne et universel de l'iniquité au nom de la raison d'état. Enfin, elle suscite de très violentes polémiques nationalistes et antisémites, diffusées par une presse influente.
Dix jours après son inculpation, dans un climat médiatique délétère, A. Dreyfus bénéficie d'une grâce présidentielle. Le jugement de Rennes sera cassé le 12 juillet 1906 par la cour de cassation.

A. Dreyfus réintégre l'armée avec le grade de chef d'escadron et reçoit peu après la légion d'honneur, avec le grade de chevalier.
Il est victime d'un attentat lors des cérémonies de transfert au Panthéon des cendres d'Émile Zola ( Son défenseur), en 1908