lundi 27 septembre 2010

L'affaire de Jean Calas par Emeline & Kelly.


Le 9 mars 1762, le protestant Jean Calas est condamné à mort pour avoir assassiné son fils. Il meurt le lendemain, à l'âge de 64 ans, après avoir été torturé sur la place Saint-Georges, à Toulouse. Considérant que le jugement comporte des incohérences, Voltaire se charge d'une enquête posthume et prend à partie l'opinion publique. L'affaire est révélatrice du traitement, à l'époque, d'un suspect, puis accusé, sans l'appui d'un avocat (remplacé par des libelles nommés factums), où une hiérarchie des preuves (monitoire), le secret de l'instruction et une procédure inquisitoriale transforment le présumé coupable en victime expiatoire.
La famille Calas habitait au 16, rue des Filatiers (aujourd'hui n° 50) à Toulouse. Mais les Calas, de confession protestante sauf pour un des fils, Louis, converti au catholiscisme, continuent à pratiquer leur foi, et cela suffit pour que David de Beaudrigue, convaincu par des rumeurs de voisinage alléguant la volonté de Marc-Antoine de choisir réellement la religion catholique, exige un complément d'enquête et fasse soumettre Jean Calas à la question.L'affaire Calas eut pour conséquence immédiate la suppression de la fête annuelle par laquelle Toulouse célébrait les massacres de 1562. Elle fut bénéfique à tous les protestants de France et contribua à jeter un discrédit sur le système judiciaire et à répandre les idées de tolérance.


La malheureuse famille Calas , gravure de Jean-Baptiste Delafosse d'après Carmontelle (1765).
C'est une gravure célèbre, d'après un dessin de Carmontelle, représente ce moment où la famille, réunie dans une cellule, écoute la sentence. Elle fut l'objet de la souscription européenne lancée par Damilaville en avril 1765 pour fournir au Calas un aide matérielle urgente.

-Voici une pièce originale concernant la mort des Calas et le jugement rendu a Tolouse. Extrait d'une lettre de la Dame veuve Calas , du 15 Juin 1762 .

L'affaire Dreyfus par Elodie et Gaelle

L'Affaire Dreyfus.
Une des plus grandes crises politiques et morales de la IIIèmeRépublique, qui déchaîna l'opinion publique de 1896 à 1899 sur la culpabilité du capitaine d'origine juive Alfred Dreyfus, condamné à tort pour espionnage. Au-delà du scandale judiciaire, "l'Affaire" révéla les profonds clivages politiques et idéologiques de la France d'avant 1914.


 I)Le procès.
En septembre 1894, en pleine période de révision des plans de guerre après la conclusion de l'accord secret franco-russe, fut découvert au service de renseignements français un bordereau anonyme contenant une liste de documents militaires français confidentiels destinée à l'ambassade d'Allemagne. Un officier du 2e bureau de l'état-major général, le capitaine Dreyfus, fut inculpé sur une simple ressemblance d'écriture et traduit devant le Conseil de guerre qui le condamna le 22 décembre suivant à la dégradation et à la déportation à vie sur l'île du Diable. Rares furent ceux qui mirent en doute sa culpabilité y compris parmi les socialistes (Jean Jaurès par exemple) et le procès alimenta la campagne antisémite du journaliste Drumont qui s'exprimait dans le journal la Libre Parole. Sans sa famille, qui le croyait innocent, il n'y aurait pas eu d'Affaire Dreyfus. À l'automne 1896, l'Éclair puis le Matin attirèrent l'attention du public sur la nature suspecte des preuves qui avaient entraîné la condamnation de l'officier. Bernard Lazare, un critique et publiciste juif, publia une brochure favorable à Dreyfus. Le colonel Piquart, nouveau chef du service des renseignements, découvrit un document accablant un officier d'infanterie, le commandant Esterházy. Un an plus tard le Figaro, sous la plume de Mathieu, le révéla au public. Pour éviter une révision du procès de Dreyfus, les autorités militaires traduisirent Esterházy devant le Conseil de guerre qui l'acquitta, le 10 janvier 1898. Le gouvernement progressiste qui n'entendait remettre en cause ni l'autorité de la chose jugée ni l'autorité de l'armée approuva. Piquart fut envoyé en Tunisie. Le surlendemain, l'écrivain Émile Zola publia dans le journal de Georges Clemenceau, l'Aurore, une lettre ouverte au président de la République, sous le titre "J'accuse", dans laquelle il dénonçait le déni de justice commis par l'armée et ses complices, hommes politiques et magistrats. Zola fut condamné pour diffamation à un an de prison ferme et à une amende, mais l'affaire Dreyfus était devenue "l'Affaire". 


 II) L'innocence de Dreyfus.
1899: Le ministre de la Guerre Dupuy consent à la révision du procès de Dreyfus qui rentre enfin du bagne. Un procès houleux se tient à Rennes.
Le 9 septembre 1899, Dreyfus est à nouveau condamné pour haute trahison, mais seulement à dix ans de réclusion en raison de "circonstances atténuantes". Le Président de la République accorde aussitôt une grâce à Dreyfus, mais ses défenseurs réclament un acquittement complet.

1906: Le jugement ne sera cassé et Dreyfus définitivement innocenté que le 12 juillet 1906. A titre de réparation, il sera réintégré dans l'armée et décoré.
La publication en 1930 des Carnets de Schwartzkoppen confirmera la complète innocence de Dreyfus.
Loin d'avoir été seulement une erreur judiciaire, l'Affaire Dreyfus fut l'une des crises politiques majeures de notre pays. Elle a partagé la France en deux : d'un côté les antidreyfusards, nationalistes et antisémites, qui préfèrent une injustice à un désordre, de l'autre les dreyfusards pour qui le respect du droit et l'exigence de justice sont des valeurs fondamentales de la République.



La commune par Bénédicte



La Commune est née à cause d'une guerre déclarée à la Prusse par Napoléon III en juillet 1870, car il voulait étendre son empire comme l'a fait auparavant son oncle Napoléon Ier .
Le 04 septembre, sous une poussée populaire, la III ème République est proclamée par Léon Gambetta. Le peuple de Paris est assiégé par les Allemands à partir du 19 septembre. Les Allemands demanderont des élections.
La défense nationale ne veut pas faire la guerre contre les Allemands, mais les Français la veulent.
D'ailleurs le 1er mars 1871,un traité sera ratifié et l'Alsace/Lorraine deviendront des territoires Allemands.

l'affaire Dreyfus par Myriam et Manon

 Dreyfus pendant sa réhabilitation (1859-1935)
6/10/1894 : Le service de renseignements de l'armée soupçonne le capitaine Alfred Dreyfus d'être l'auteur d'un manuscrit non signé adressé à l'attaché militaire de l'ambassade d'Allemagne en France Maximilien et relatif à l'envoi de documents secrets le capitaine d’artillerie Dreyfus, achevant une période de deux années de stage, est convoqué pour une inspection générale au ministère de la Guerre où il se rend en civil. En raison des soupçons pesant sur celui-ci,le commandant Armand du Paty de Clam lui demande d'écrire une lettre. Au cours de la dictée, le capitaine Dreyfus est arrêté et accusé de haute trahison. Il est interrogé. Le capitaine est arrêté sur ordre du général Mercier. Il proteste de son innocence. Il est incarcéré à la prison du Cherche-Midi et perquisition a son domicile Dreyfus
3/11/1894 : ouverture de l'instruction judiciaire contre Dreyfus le général Mercier fait constituer par l'adjoint le commandant Henry un dossier sur le capitaine essentiellement composé de faux. Il fait état dans la presse de preuves accablantes et il estime que la culpabilité de Dreyfus est « absolue, certaine ».
19/12/1894 : ouverture des audiences du procès pour haute trahison du capitaine Dreyfus devant le 1er conseil de guerre permanent du gouvernement militaire de Paris, Dreyfus est reconnu coupable de par le premier conseil de guerre permanent du gouvernement militaire de Paris, présidé par le colonel Maurel, auquel un « dossier secret » fabriqué de toute pièce a été communiqué lors de la délibération à l’insu de l’accusé et de son avocat.
5/01/1895: Dreyfus est dégradé au centre de la cour de l’École militaire où il a été amené.
30/06/1899:Dreyfus rentre en métropole pour son second procès.
7/08/1899: ouverture du procès de Rennes. Dreyfus est reconnu coupable
19/09/1899:Dreyfus est gracié par le Président de la République 
26/12/1903:Dreyfus demande la révision du verdict de Rennes
Annule le jugement du Conseil de guerre de Rennes qui,du 9 septembre 1889
13/07/1906: Eugène Etienne, ministre de la guerre, dépose sur le bureau de la Chambre des députés deux projets de loi, l'un portant réintégration dans les cadres de l'armée du capitaine d'artillerie Dreyfus avec le grade de chef d'escadron, et l'autre réintégrant le lieutenant-colonel d'infanterie Picquart, avec le grade de général de brigade. Dreyfus est fait chevalier de la Légion d’honneur lors d'une cérémonie militaire
1914-1918 :Dreyfus est mobilisé et affecté au front. Il termine la guerre au grade de lieutenant-colonel.
11/07/1935: mort d’Alfred Dreyfus
L affaire Dreyfus
Colonelle Dreyfus pendant sa réhabilité (1859-1935)



6/10/1894 : Le service de renseignements de l'armée soupçonne le capitaine Alfred Dreyfus d'être l'auteur d'un manuscrit non signé adressé à l'attaché militaire de l'ambassade d'Allemagne en France Maximilien et relatif à l'envoi de documents secrets le capitaine d’artillerie Dreyfus, achevant une période de deux années de stage, est convoqué pour une inspection générale au ministère de la Guerre où il se rend en civil. En raison des soupçons pesant sur celui-ci,le commandant Armand du Paty de Clam lui demande d'écrire une lettre. Au cours de la dictée, le capitaine Dreyfus est arrêté et accusé de haute trahison. Il est interrogé. Le capitaine est arrêté sur ordre du général Mercier. Il proteste de son innocence. Il est incarcéré à la prison du Cherche-Midi et perquisition a son domicile Dreyfus

3/11/1894 : ouverture de l'instruction judiciaire contre Dreyfus le général Mercier fait constituer par l'adjoint le commandant Henry un dossier sur le capitaine essentiellement composé de faux. Il fait état dans la presse de preuves accablantes et il estime que la culpabilité de Dreyfus est « absolue, certaine ».
19/12/1894 : ouverture des audiences du procès pour haute trahison du capitaine Dreyfus devant le 1er conseil de guerre permanent du gouvernement militaire de Paris, Dreyfus est reconnu coupable de par le premier conseil de guerre permanent du gouvernement militaire de Paris, présidé par le colonel Maurel, auquel un « dossier secret » fabriqué de toute pièce a été communiqué lors de la délibération à l’insu de l’accusé et de son avocat.
5/01/1895: Dreyfus est dégradé au centre de la cour de l’École militaire où il a été amené.
30/06/1899:Dreyfus rentre en métropole pour son second procès.
7/08/1899: ouverture du procès de Rennes. Dreyfus est reconnu coupable
19/09/1899:Dreyfus est gracié par le Président de la République 
26/12/1903:Dreyfus demande la révision du verdict de Rennes
Annule le jugement du Conseil de guerre de Rennes qui,du 9 septembre 1889
13/07/1906: Eugène Etienne, ministre de la guerre, dépose sur le bureau de la Chambre des députés deux projets de loi, l'un portant réintégration dans les cadres de l'armée du capitaine d'artillerie Dreyfus avec le grade de chef d'escadron, et l'autre réintégrant le lieutenant-colonel d'infanterie Picquart, avec le grade de général de brigade. Dreyfus est fait chevalier de la Légion d’honneur lors d'une cérémonie militaire
1914-1918 :Dreyfus est mobilisé et affecté au front. Il termine la guerre au grade de lieutenant-colonel.
11/07/1935: mort d’Alfred Dreyfus Brassart Myriam , Boel Manon

samedi 25 septembre 2010

Danny MacAskill

Danny MacAskill (né le 31 décembre 1986) est un trialiste VTT professionnel Ecossais rattaché à la marque de vélo Inspired.
Il a abandonné son metier de mecanicien pour faire de sa passion son metier.

Have Fun :)


les journées de 48 par marion et justine




Les journées de 48
 Le 23 juin 1848 éclatent à Paris de violentes émeutes de la faim provoquées par la fermeture des Ateliers nationaux. Leur répression, très brutale, consacre la rupture entre la classe ouvrière et le régime républicain issu des journées révolutionnaires de Février.

Barricade de la rue Soufflot .tableau de Horace Vernet



Généreuse République


Les Ateliers nationaux ont été créés le 28 février par le gouvernement provisoire de la IIe République en vue de procurer aux chômeurs un petit revenu en échange d'un travail symbolique.
Là-dessus se déroulent les élections législatives, les 23 et 24 avril. Ce sont les premières élections au suffrage universel (masculin). Contre toute attente, elles amènent à l'Assemblée une forte majorité de notables provinciaux très conservateurs...
La République trahit les ouvriers Le 10 mai, dans l'attente d'une Constitution, le gouvernement provisoire cède la place à une Commission exécutive issue de l'Assemblée.
Cette Commission compte cinq membres, des républicains de mérite qui vont être dépassés par les événements et surtout écrasés par la pression de l'Assemblée : François Arago, président de la Commission et chef d'État virtuel, Garnier-Pagès, Marie, Lamartine et Ledru-Rollin.
L'administration des Ateliers nationaux est confiée à un conservateur, Marie, qui va s'employer à les disqualifier. Tandis que les effectifs employés croissent de 25.000 à près de 120.000, on ne leur confie aucun travail susceptible de concurrencer une entreprise privée. Les bénéficiaires pavent et dépavent les rues en contrepartie d'un franc par jour. Désoeuvrés, ils refont le monde et cultivent qui les idées bonapartistes, qui les idées socialistes.
La Commission décide donc le 20 juin 1848 de supprimer les Ateliers nationaux avec l'espoir d'étouffer ainsi l'agitation ouvrière. C'est le contraire qui se passe. 20.000 ouvriers descendent dans la rue le 23 juin 1848 et forment jusqu'à 400 barricades.
Le général Cavaignac engage une terrible répression, à la mesure de l'effroi qu'éprouvent les bourgeois de l'Assemblée.
Monseigneur Denis Affre, archevêque de Paris (55 ans), s'interpose entre les insurgés et la troupe, sur une grosse barricade.
Un crucifix à la main, cet homme d'un naturel timide appelle les frères ennemis à la réconciliation. Les coups de feu s'interrompent. Mais un roulement de tambour réveille les pulsions de mort. Les coups de feu reprennent. L'archevêque s'écroule. Il murmure avant de mourir : «Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis».
Au total, du 23 au 26 juin, trois jours de combats feront 4.000 morts parmi les insurgés et 1.600 parmi les forces de l'ordre.


U2 de Marine et Justine







U2


U2 est un groupe irlandais de Rock formé en 1976 à Dublin . Il est composé de Paul Hewson (Bono) au chant ,de David Evans (The edge) à la guitare au piano et au chant , Adam Clayton à la basse et Larry Mullen Junior à la batterie .
Depuis les années 1980 ,U2 s'est imposé sur la scéne mondiale comme l'un des plus grands groupes de Rock . On lui doit notamment  les albums War ;The joshua tree ; Achtung Baby ;One et with Or Without You ...comme certains succés planétaires .
U2 a remporté 22 Grammy Awards et il est numéro 22 dans la liste des 100 plus grands artistes de tous les temps du magasine Rollings Stone.

vendredi 24 septembre 2010

L'affaire Calas par Marine et Julie

L'affaire Jean Calas

Jean Calas est né le 19 Mars 1698 à Lacabarède . Il s'est marié à Anne-Rose Cabibel qui elle aussi une protestante. Ils ont eu 4 fils et 2 filles (Marc-Antoine,Pierre,Louis, Donat, Anne, et Anne-Rose).
Marc-Antoine fut baptisé le 7 novembre 1732 puis reçu bachelier en droit.
Le 24 janvier 1761 : Jean calas reçoit une lettre sur laquelle est écrit qu'il ne subvient pas aux besoins de son fils Louis qui ne vit plus sous le toit familial.
Le 14 octobre 1761 : Marc-Antoine Calas est trouvé étranglé au rez de chaussée de la maison.
Le 15 octobre 1761 : Interrogatoire sur écrou de Jean Calas, de son fils Pierre, et de Gaubert Lavaisse, leur invité le soir du drame. Les accusés soutiennent d'abord la thèse du meurtre par un inconnu, puis, sur le conseil de leurs avocats, révèlent avoir trouvé Marc-Antoine pendu. Ils auraient maquillé ce suicide en meurtre et menti aux enquêteurs pour épargner au défunt la honte d'un crime contre soi-même.
18 novembre 1761 : Sentence des Capitouls affirmant la culpabilité des accusés, Jean, Anne-Rose, Pierre Calas, Jeanne Viguière et Lavaisse. Ceux-ci plaident leur innocence et font appel devant le Parlement de Toulouse.9 mars 1762 : Le parlement condamne après hésitation Jean Calas.
10 mars 1762 : Jean Calas meurt roué, place Saint-Georges, en proclamant son innocence.18 mars 1762 : Jugement des co-accusés. Pierre est banni, sa mère, Jeanne Viguière et Lavaisse sont acquittés.

Puis, Voltaire est préoccupé par cette affaire. En effet il a des doutes sur le bon déroulement de cette affaire. Il pense que Calas était innocent, et qu'il n'aurait pas du être roué. Car les indices étaient incohérents. Il pense que ce n'est pas possible qu'un homme de soixante-trois ans eût seul étranglé un jeune et robuste gaillard. Il dit «  Je suis persuadé plus que jamais de l'innocence des Calas et de la cruelle bonne foi du Parlement de Toulouse qui a rendu le jugement le plus inique sur les indices les plus trompeurs « 


Calas torturé place Saint-Georges.




C'est derrière cette porte que fut retrouvé le corps de Marc-Antoine

Biographie de Sartre par Marion Walle


Jean-Paul Sartre est né le 21 juin 1905 à Paris et  mort le 15 avril 1980 à Paris. En 1929, il est reçu premier à l'agrégation de philosophie. Sa première publication philosophique, L'imagination (1936), précède les écrits littéraires La Nausée datant de 1938 et Le Mur datant de 1939.
A la libération, Sartre va devenir un écrivain célèbre, malgré le fait que sa grande œuvre philosophique, L'Être et le Néant (1943), n'ait pas connu beaucoup de succès. Sartre quitte l'enseignement en 1945 pour se consacrer à l'écriture et fonde, avec Simone de Beauvoir, sa compagne, et Maurice Merleau-Ponty, la revue des Temps Modernes, qui est politiquement très engagée. Ses pièces de théâtre, ses essais et aussi ses romans, lui valent une immense réputation et provoquent, parfois, le scandale.
Le théâtre et le roman sont pour Jean-Paul Sartre un moyen de diffuser ses idées grâce à des mises en situation concrète (Huis clos, Les mains Sales, La Nausée...). Il mène une vie engagée en se rapprochant du Parti communiste en 1950, tout en gardant un esprit critique, avant de s'en détacher en 1956 après les événements de Budapest, Il  rompra totalement avec le parti en 1968 lors de l'invasion de la Tchécoslovaquie.
Sartre, dans toute son œuvre, est le philosophe de la liberté. Récusant la fatalité, il a peint l'homme, dans tous ses écrits, comme un existant maître de ses valeurs et de l' histoire.
Si Sartre a pris ses distances avec le parti communiste, il continue néanmoins à s'engager dans ses textes pour de nombreuses causes. Jean-Paul Sartre est l'héritier de Descartes et a été influencé par les philosophes allemands Hegel, Marx, Husserl, et Heidegger.
Jean-Paul Sartre garde cependant ses convictions socialistes, anti-bourgeoises, anti-américaines, anti-capitalistes, et surtout anti-impérialistes. Il mène jusqu'à la fin de ses jours de multiples combats : contre la guerre d'Algérie et la guerre du Viêt-Nam, pour la cause palestinienne, les dissidents soviétiques, les boat-people.... Il refuse le prix Nobel de littérature en 1964 pour Les Mots, récit autobiographique, car, selon lui, "aucun homme ne mérite d'être consacré de son vivant".

'The Runaways' Trailer HD